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SPIRALE
26 octobre 2014

Slava's Snowshow

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Extrait du programme des Quinconces

 

Avis de tempête ! Elle balaye tout sur son passage, ne laissant aux spectateurs que leurs yeux pour rire et leurs têtes pour rêver. Après vingt ans de tournée mondiale, la troupe de clowns russes menés par Slava Polunin, s’installe au grand théâtre des Quinconces, pour une nouvelle avalanche poétique et burlesque. 

Tout commence en douceur. Enveloppé dans l’imaginaire de ce grand clown venu du froid, chacun découvre un espace-temps féerique, où les âmes du mime Marceau et de Chaplin planent avec bienveillance. Ici, la frontière entre la scène et la salle est purement imaginaire, comme tout le reste d’ailleurs. D’emblée, le bruit d’un train à vapeur nous laisse présager un beau voyage.  Partons alors, sans plus tarder, à la découverte de cette œuvre d’art où chaque scène est un tableau, chaque geste un poème. Imaginons par exemple un commando d’étranges créatures vertes aux longs « chapeaux-oreilles » transformant les flocons en tempête de neige et  chatouillant notre plaisir de rire, à coup de toiles d’araignées géantes. Imaginons ensuite une corde de pendu transformée en fil d’Ariane, un bateau perdu dans une mer agitée, d’improbables requins traversant la brume, et des adieux déchirant sur le quai d’une gare … avec un porte-manteau. Le voyage ne s’arrête pas là, il est sans fin. C’est un de ces moments intenses et fragiles qui reste gravé au fond de nous. Ainsi, Slava a déclaré la guerre à la morosité. Surplombant allègrement la frontière entre les genres, il a créé un théâtre qui échappe à toute définition, à la croisée du mime, des arts visuels et du clown. Il réveille en chacun de nous un monde enfoui, une émotion tenace, et nous mène là où tout est possible, au-delà de nos rêves. Des joies qui se partagent en famille, entre amis. Entre ciel et terre. De Saint-Pétersbourg au Mans.

 

Vangelis, Carl Orff ...la musique a accompagné cette poésie pour atteindre le paroxisme. Frissons garantis même si l'histoire n'a pas de fil mais des petits fils raboutés. Le minimalisme cotoie le gigantisme. Que de neige à ramasser en fin de spectacle ! Nous étions tous des enfants

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